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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 18:09

Le Jardin du Presbytère (suite)

Saint-André-de-Sangonis.

Recours au Tribunal Administratif

M. le Maire claironne à qui veut l’entendre, et à ses élus, qu’il a gagné le référé du jardin du Presbytère, avec condamnation des requérants.

Aussi nous faut-il rétablir les faits avec leur chronologie et la conclusion du Tribunal, car les citoyens ont droit à la vérité -élus compris.

Mardi 10 mars, une tractopelle commence à démolir le mur de clôture du jardin du Presbytère, sur ordre du maire, afin de créer un parking. Aucune information ni explication n’a été délivrée!

La limite de la nouvelle clôture, tracée en rouge et distante de 6.5 m de l’ancien mur, passait au-delà de 2 grands micocouliers et d’un buisson de palmiers : ces végétaux se trouvaient donc condamnés et les racines du cèdre touchées.

Les trois associations, ARTOPOS, APPRENONS LES ANIMAUX, et le COLLECTIF SAINT-ANDRE-VALLEE D'HERAULT ont alerté sur le danger de destruction du jardin du Presbytère et sur l’illégalité totale de l’opération en cours. Plus de 300 citoyens ont signé la pétition demandant le respect de la nature de ce lieu privilégié du centre-ville, et une délégation a alerté le matin même la mairie.

Devant l’inquiétude exprimée par les habitants, un croquis très sommaire des travaux, sans échelle visible, fut placardé par la mairie ; il réduisait de plus d'un mètre l’emprise du nouveau parking dans le jardin.

M. le Maire prit verbalement aussi l’engagement public de ne détruire aucun arbre.

Il a essayé de respecter la légalité (à sa façon) en déposant après coup, le 13 mars, une déclaration préalable de travaux et en s’accordant à lui-même un arrêté illégal d’autorisation de travaux (25 mars 2015).

Rappel : un maire n’a pas le droit de déposer une déclaration préalable sans autorisation du conseil municipal ; et les travaux ne doivent pas être entrepris avant le délai de 2 mois permettant le recours des tiers.

Mais passant outre la légalité, M. le Maire a accéléré les travaux sans respecter la procédure.

Une action en référé suspensif de ces travaux a alors été introduite devant le Tribunal Administratif de Montpellier par les voisins directs, seuls habilités à lancer une procédure, en l’absence d’association à vocation environnementale exclusivement locale.

Le Tribunal Administratif a fixé l’audience au 29 avril ! Soit un délai de 15 jours : bien trop long !....

Non seulement, le Maire n’a pas stoppé les travaux en prenant connaissance de la demande de suspension desdits travaux, mais il a profité du délai de l’audience pour les accélérer et ainsi terminer le parking !!

Mais, se rendant compte (ou son avocat !) de ses erreurs juridiques et de son abus de pouvoir, il a compris qu’il allait perdre le référé : la veille de l’audience de référé, il a retiré son arrêté illégal et sa demande d’autorisation de travaux, et il a réuni le conseil municipal le même jour.

Le lendemain, à l’audience du 29 avril, le Tribunal Administratif n’a pu dès lors que constater que la procédure de référé pour stopper les travaux prévus dans la demande d’autorisation n’avait plus lieu d’être !

Le maire a fait machine arrière en retirant la déclaration préalable.

Il est à noter que les travaux annoncés ne sont pas totalement achevés : la démolition du garage existant dans le jardin, la création de la place de parking pour Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et du caniveau d’eaux de pluie n'ont pas été engagées. Or M. le Maire a produit une attestation de la police municipale affirmant le contraire.

Bien entendu, le Juge a reconnu le bien-fondé du recours en référé et a rejeté la demande de la mairie qui voulait le remboursement de ses frais judiciaires.

Aujourd’hui, presque un mois plus tard, on attend toujours la nouvelle autorisation de travaux qui donnera enfin un statut aux aménagements et qui pourrait éventuellement faire l’objet d’une nouvelle procédure.

Au total, notre action citoyenne a sauvé partiellement la végétation du jardin du presbytère et a fait paraître clairement le mépris que M. le Maire accorde à la légalité républicaine, à la qualité des équipements publics et au dialogue citoyen.

Ces travaux ont été menés sans réflexion globale sur la circulation et le stationnement de la rue Bayard. Ce nouveau parking augmente la dangerosité de la rue, ne ménage aucune place de stationnement supplémentaire, n’a prévu aucun trottoir et a rétréci la chaussée.

M. le Maire a supprimé plus de 20 % du jardin et a installé durablement dans le paysage urbain une clôture et une entrée dignes d’un chantier provisoire.

Ces éléments ont été repris et soulignés par M. le Préfet de l’Hérault, qui préconise une modification des travaux, dans deux courriers des 7 et 12 mai 2015.

Voilà ce dont M. le Maire se glorifie…..

PS : la décision du Tribunal Administratif est également consultable sur le site du collectif:

http://collectifstandre.canalblog.com

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 23:22
Le cèdre de l'Himalaya et le début de l'arrachage....
Le cèdre de l'Himalaya et le début de l'arrachage....

Le cèdre de l'Himalaya et le début de l'arrachage....

 

Le Jardin du Presbytère, écrin d'un patrimoine historique de Saint André,

Ses arbres séculaires et ses ombrages,

Ses oiseaux et ses cigales, 

Son puits et sa nappe phréatique SONT EN GRAND DANGER.

 

Faisant fi, et s’en vantant, des procédures administratives règlementaires, le maire de Saint André de Sangonis a entrepris des travaux importants dans le « jardin du presbytère » rue Bayard à Saint André.

Ni le conseil municipal ni même les adjoints n’ont été consultés.

Le mur d’enceinte a été démoli et les travaux ont commencé sans respecter les règles d’urbanisme ; le décaissement du jardin et l'abattage des premiers arbres a été entrepris par les services techniques avant même toute procédure légale.

Nous avons obtenu l’arrêt provisoire du chantier.

Les arbres du jardin, le jardin lui-même et tout le biotope sont menacés.

Pourtant c’est l’un des rares espaces verts du centre de notre village.

Le croquis succinct apposé tardivement devant le jardin fait mention d'un parking de 12 véhicules placés en épi entrant loin dans le jardin; aucun espace n'est prévu pour le portail de la clôture de grillage vert annoncée (l'équivalent de la grille de chantier actuelle).

Un décaissement profond en dénivelé sera indispensable pour rattraper à partir de la rue le niveau du jardin qui est nettement plus élevé.

Il ne pourra se faire qu’en supprimant plusieurs arbres anciens et en blessant les racines des arbres plus éloignés.

Il est certain que le nombre de places de stationnement ne sera pas augmenté par rapport à la situation antérieure et que le danger d’accidents sera plus grand lors de la sortie des véhicules à « reculons » dans une courbe de la rue Bayard. Où est donc l’avantage que la population tirera de cet aménagement ?

De plus, le parking entraînera inexorablement des infiltrations d’huile dans le sol du jardin et des chocs sur les troncs, condamnant à terme les arbres dont le grand cèdre de l’Himalaya et le puits multi séculaire toujours en eau.

Rien n’est prévu pour le cheminement des piétons qui viendraient dans le jardin.

Le maire ose parler de la création d'un jardin public, alors qu'il est en train de le détruire pour des places de parking qui existaient déjà dans la rue en plus grand nombre!!!

 

Nous demandons, ce qui est prévu par les textes et qui est obligatoire, la convocation rapide par Monsieur le maire, d’une réunion publique de concertation au cours de laquelle le projet exact sera présenté et les avis des citoyens exprimés et entendus. Aucuns travaux ne doivent démarrer avant cette consultation.

Rejoignez notre combat :

Vous pouvez aussi envoyer des messages à Monsieur le maire sur son adresse email : patrick.lambolez@sangonis.fr

A propos de l’obligation de consulter les citoyens voir les textes législatifs à l’adresse suivante :

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/democratie-proximite.html

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 15:04

Alors que l’industrie de la fourrure est décriée pour ses méthodes barbares et que l'on retrouve les dérivés de cette souffrance animale dans la mode, y compris dans le prêt-à-porter, la Fondation 30 Millions d’Amis appelle à la responsabilité des consommateurs dans leurs achats de vêtements et accessoires.

Le samedi 10 janvier 2015 se tiendra la Journée Sans Fourrure

La fourrure fait un retour remarqué sur les podiums, notamment depuis 2013 et s'expose fièrement dans les vitrines de boutiques de luxe, mais également dans les enseignes de prêt-à-porter. Or plus de 60 millions d’animaux sont tués chaque année pour alimenter cette industrie. Des lapins aux chinchillas en passant par les renards et les visons, ils sont des milliers à être exploités et tués dans les conditions les plus sordides au nom de la mode et des tendances.

En 2012, l’émission 30 Millions d’Amis avait enquêté pendant plusieurs mois sur les élevages d’animaux destinés à alimenter cette industrie, dont certains sont situés sur le sol français, et dans lesquels des animaux blessés et mutilés attendaient d’être dépecés dans des cages exiguës.

La confection des vêtements mais aussi d’accessoires - cols, gants, bottes et chapeaux - est synonyme du massacre, à grande échelle, de ces millions d’animaux. « Bien qu’il n’y ait pas d’études précises, on estime qu'environ 80 % de la fourrure est vendue sous forme d'accessoires. Les longs manteaux en fourrure se faisant de plus en plus rares, la plupart de la fourrure est aujourd'hui commercialisée sous forme de sacs, chaussures ou écharpes, ou par touches, comme les cols, les bordures ou les poignets de manteaux » indique Olivier Rafin, membre de l’association Fourrure Torture. Or pour réaliser un col en lapin « il faut généralement de 2 à 4 animaux » explique Olivier.

LA VRAIE PARFOIS MOINS CHÈRE QUE LA FAUSSE FOURRURE

Face à ce phénomène qui suscite l’indignation des protecteurs des animaux, de nombreuses marques ont récemment annoncé la fin de la commercialisation des articles en vraie fourrure, à l’instar de Kookaï ou Zapa, qui ont arrêté leur fabrication en 2014. Car des alternatives existent. Dans une note interne rendue publique par le collectif, la marque de prêt à porter Kookaï précise : « Sensibilisée par la mobilisation de certaines de ses clientes l'hiver dernier, Kookaï a entendu ce message et a pris la décision de remplacer, dès cet hiver 2014, toutes ses pièces de fourrure animale par une alternative de qualité Premium : l’Ecofur ». Une tendance confirmée par Olivier Rafin : « Beaucoup de marques s'engagent à ne plus commercialiser de fourrure. Parmi ces enseignes, il y a C&A, H&M, Zara, La Redoute, Promod, Pimkie, Caroll ou encore Etam... » poursuit-il.


80%
de la fourrure
est vendue sous forme d'accessoires : sacs, chaussures ou écharpes, ou par touches, comme les cols, les bordures ou les poignets de manteaux.

La fourrure synthétique, de plus en plus utilisée, est ainsi garantie sans torture... Mais les industriels jouent sur une idée fausse pour écouler leurs stocks : « Les fourreurs ont pour cible le grand public et notamment une clientèle jeune. Le fait de mettre des touches de fourrure a moins d'impact sur le prix des vêtements. Et il faut savoir que la fourrure provenant d'animaux est parfois moins chère que la fausse fourrure, ce qui trompe de nombreux acheteurs » explique le jeune homme. Ainsi, des enseignes très célèbres persisteraient dans le choix de la cruauté, contribuant à un véritable massacre des animaux dits à fourrure. Parmi elles, Aigle, Comptoir des Cotonniers, Chevignon, Gérard Darel...

UNE JOURNÉE SANS FOURRURE

La Fondation 30 Millions d’Amis lance un appel à la responsabilité de chacun en cette période de cadeaux et d’achats. Les associations de protection des animaux demandent également un étiquetage détaillé précisant les noms scientifique et vulgarisé des espèces animales employées, le pays d'élevage et la méthode de mise à mort (gazage, électrocution...) afin de montrer le véritable visage de cette industrie cruelle.
Le samedi 10 janvier 2015 se tiendra la Journée Sans Fourrure : une journée d’action annuelle, qui tombe le premier samedi des soldes d’hiver, jour où les ventes de prêt-à-porter atteignent des records. Lancée en 2007, cette journée est une occasion de montrer l’opposition grandissante face à ce commerce basé sur l’exploitation des animaux à fourrure. Plus de renseignements sur www.fourrure-torture.com

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 21:50

 

Décembre 2014. Alertée par la BUAV, association partenaire au sein de l’ECEAE*, One Voice lance un appel d’urgence pour la libération de 7 macaques nés en France et envoyés au Max Planck Institute en Allemagne pour y subir des expériences aussi cruelles qu’inutiles. Mobilisez-vous, il est encore temps de les sauver !

Découvrez aussi l’article de Nicolas de la Casinière sur le site Reporterre.

Des singes français envoyés en Allemagne
La BUAV, partenaire de One Voice au sein de l’ECEAE*, en partenariat avec l’association allemande Soko Tierschutz, a infiltré durant sept mois de 2013 à 2014 un laboratoire de recherche du Max Planck Institute for Biological Cybernetics. Ayant découvert que certains singes provenaient de parcs français, elle a immédiatement prévenu One Voice. Les images qu’elle a partagées sont insoutenables. On y comprend le calvaire de ces singes, sacrifiés au nom de la recherche fondamentale … Ils étaient au nombre de huit mais l’un d’eux a vite succombé. Les 7 autres macaques peuvent encore être sauvés. One Voice les a renommés Léa, Hugo (alias Boateng), Tom (alias Carlos), Lisa, Max, Mila et Lucie. Ils sont nés en France et leur place n’est pas là-bas. C’est à nous d’agir pour les libérer !

Des expériences sur le cerveau
Dans ce laboratoire on utilise des primates pour comprendre comment leur cerveau traite l’information.  Mais quelle fiabilité espérer de résultats obtenus sur des macaques intensément stressés, voire terrorisés, maintenus immobiles dans des appareils de contention ? Avant qu’ils soient exploitables, il faut néanmoins les « entraîner ». En d’autres termes, les « casser » pour qu’ils coopèrent sans broncher. Une des méthodes employées consiste à les endormir puis à les obliger à se réveiller, le corps maintenu par le cou dans un tube cylindrique. Ils peuvent également être privés d’eau pour les « motiver » au point que certains boiront leur urine ou celle de leurs congénères. Cette étape peut durer plusieurs mois, voire des années.

singe expérimenté dans chaise de contention

Des expériences invasives
Une fois « habitués » au dispositif, les chercheurs procèdent à la trépanation de leurs sujets, puis à la mise en place de chambres d’injection, ou d’électrodes, directement à travers le crâne pour un accès direct et permanent au cerveau. Certains sont pourvus d’un implant qui permet de visser littéralement leur tête à un support pour qu’elle ne bouge pas pendant l’expérience.  Cette chirurgie lourde est douloureuse et traumatisante. Elle peut provoquer des infections. Pour ceux qui la supportent, s’ensuivront jusqu’à plusieurs années d’expérimentations…

Sept concitoyens à sortir de l’enfer !
Compte tenu du temps que peut prendre l’entraînement des singes, nous pensons que Léa, Hugo, Tom, Lisa, Max, Mila et Lucie n’ont pas encore dépassé le stade du « cassage ». Il est urgent d’intervenir avant leur trépanation ! Car ces 7 singes sont nos concitoyens. Tom et Hugo sont nés à Port-Saint-Père (44), leur éleveur est Planète Sauvage. Léa, Lisa, Max, Mila et Lucie sont nés à Monnières (44), leur éleveur est Savane Nature. Qu’un singe naisse libre ou sauvage, rien ne le prédispose à subir des expériences. Où qu’il soit né, sa douleur sera la même. One Voice réclame leur libération immédiate et leur retour en France où ils seront mis définitivement à l’abri de souffrances délibérément infligées, comme elle l’a déjà fait pour 36 macaques et 18 lémuriens à ses débuts !

Pour obtenir la libération de Léa, Tom, Hugo, Lisa, Max, Mila et Lucie, il nous faut d’abord obtenir une mobilisation nationale. Partagez l’information. Téléchargez, diffusez le passeport de libération et signez la pétition en ligne !

* ECEAE : Coalition européenne pour mettre fin l’expérimentation animale

 

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 21:37

 

Dans le cadre de l’engagement pour une « mode sans fourrure » de la Fur Free Alliance (FFA), dont One Voice est le représentant en France, le géant de la mode Inditex a décidé de bannir la fourrure de ses magasins.

Un message fort
Le groupe espagnol Inditex est connu en France pour ses marques Zara, Massimo Duti et Bershka. Ce géant de la mode regroupe une centaine d’entreprises dans le domaine du textile et compte 6000 magasins dans plus de 400 pays. En bannissant la fourrure de ses magasins, il envoie un message très fort aussi bien à la concurrence qu’aux fashionistas  du monde entier : la mode est désormais sans fourrure !

Pour une mode sans violence
Plus de 300 marques telles que H&M, C&A, GEOX, Esprit, Etam, Marks & Spencer (retrouvez la liste complète sur One Voice) se sont déjà engagées auprès de la FFA à ne pas vendre de fourrure. Elles répondent ainsi à l’attente des consommateurs désireux d’une mode sans violence Les élevages d’animaux pour leur fourrure, basés majoritairement en Europe, leur offrent des conditions de vie misérables et une mot particulièrement cruelle. Cette industrie, qui est aussi extrêmement polluante, n’a plus lieu d’être…

Agir
Ce sont nos choix de consommation qui déterminent les marchés et les modes. Faites connaître le vôtre en écrivant à vos marques fétiches si elles ne figurent pas sur la liste, pour leur demander de s’engager elles-aussi pour une mode sans fourrure !

 

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 20:05

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Octobre 2014. Aux Etats-Unis, le FBI reconnaît l’importance d’identifier précocement et de punir sévèrement les responsables de crimes sur les animaux. Il vient de les classer comme une infraction majeure à part entière, comme les meurtres et les agressions. 

Établir des statistiques précises
Dès 2015, le Federal Bureau of Investigation (FBI) va enregistrer les cruautés sur les animaux comme une infraction distincte dans son système d’information Uniform Crime Report, considéré comme la meilleure source de statistiques criminelles des États-Unis.
Ces crimes, jusqu’alors répertoriés sous le terme générique « Autres infractions », seront désormais considérés comme des infractions majeures, à l’image des meurtres, des agressions et des incendies criminels. Ceci va permettre d’établir des statistiques plus précises sur les actes de cruauté commis contre les animaux, d’identifier plus efficacement les auteurs et de les punir plus sévèrement.

Un lien avéré avec la criminalité
Cette décision survient après que la National Sheriff’s Association et l’Animal Welfare Institute aient proposé que les crimes envers les animaux soient listés comme une infraction séparée dans le National Incident Based Reporting System, d’après lequel est généré l’Uniform Crime Report. Elle s’appuie sur les études qui montrent que les tueurs en série et les criminels violents débutent souvent leur « parcours » en commettant des délits contre des animaux. D’une façon plus générale, le lien entre maltraitance animale, violence domestique, maltraitance des enfants et maltraitance des personnes âgées, est avéré.
Bien que ce nouveau système n’ait pas vu le jour pour protéger les animaux en première intention, il sera néanmoins efficace car il va faire prendre conscience de la gravité de la maltraitance animale aux autorités. Et il affirme la reconnaissance par le FBI de l’importance de ce lien entre maltraitance animale et violence humaine.

Un crime contre la société
La cruauté envers les animaux sera considérée comme un crime contre la société.  Cette infraction comprend quatre catégories : négligence simple, abus intentionnel et torture, abus organisé (combats de chiens, de coqs…) et abus sexuel sur un animal.
Le FBI définit ainsi la cruauté envers un animal : « Faire une action intentionnellement, sciemment ou par imprudence qui maltraite ou tue un animal sans raison valable, comme la torture, la mutilation, l’empoisonnement ou l’abandon. Sont inclus : les manquements à l’obligation de fournir des soins, par exemple le logement, la nourriture, l’eau, les soins en cas de maladie ou de blessure ; transporter ou confiner un animal d’une manière susceptible de causer des blessures ou la mort ; faire combattre un animal contre un autre ; infliger des souffrances excessives ou répétées sans raison, par exemple utiliser des objets pour battre ou blesser un animal ».

Accroître la prise de conscience de la cruauté
Ce changement s’inscrit dans une tendance plus large visant à accroître la prise de conscience de la cruauté envers les animaux aux Etats-Unis, grâce aux actions menées depuis des années par leurs défenseurs.
Les officiers de police et de justice prennent de plus en plus au sérieux les actes de cruauté sur un animal, comme le montrent de récents jugements de tortionnaires d’animaux qui ont abouti à des condamnations significatives : 5 ans de prison pour l’auteur du viol répété de Rose, chienne pitbull, en Floride, 15 ans et demi de prison pour le propriétaire d’un chien battu presque à mort en Californie…
La prise en compte de la maltraitance animale est encore inégale aux Etats-Unis. Dans certains Etats, les vétérinaires sont légalement obligés de déclarer aux autorités tout mauvais traitement et même toute suspicion de mauvais traitement alors que dans d’autres, cela leur est interdit. La situation progresse toutefois, comme le montre notamment le vote unanime du conseil de la ville de New York en février 2014 pour la création d’un registre des personnes maltraitant les animaux.
Ce registre va compiler les noms des personnes condamnées pour maltraitance afin de leur interdire d’avoir tout contact avec des animaux pendant au moins 5 ans. Les refuges et les animaleries de la ville devront consulter ce registre avant de vendre ou de faire adopter un animal. D’autres Etats américains devraient adopter la même mesure.

Et en France ?
One Voice travaille depuis des années pour que les autorités françaises prennent enfin la maltraitance animale au sérieux, punissent sévèrement ses auteurs et adoptent des lois adaptées aux divers types de maltraitance. Développer les projets de collaboration des différents organismes, et adapter les lois autour du lien entre maltraitance animale et violence humaine, est pour l’association essentiel dans la prévention de la violence, quelle qu’elle soit. One Voice applaudit la décision du FBI et espère qu’elle préfigure des évolutions dans d’autres pays dont la France.

 

 

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 20:04

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 11:07

 

Une température corporelle qui grimpe, une respiration rapide et intense, une perte de conscience sont autant de signes qui peuvent laisser penser à un coup de chaleur pour votre chien, votre chat ou votre NAC.

DE L’EAU POUR S’HYDRATER ET SE RAFRAÎCHIR

Pour atténuer les effets de la chaleur, l’eau reste l’arme la plus efficace. Il est donc conseillé de laisser à la disposition de l’animal de l’eau en permanence. Cependant l’eau ne doit pas sortir du réfrigérateur au risque de provoquer un choc thermique voire des diarrhées. Elle doit rester à température ambiante.

Un peu d’eau sur les pattes et la tête de votre chien ou votre chat permettra de faire baisser sa température corporelle. Pour les plus petits animaux, un vaporisateur d’eau à température ambiante fera bien l’affaire.

DE L’AIR POUR MIEUX RESPIRER

Recherchez la pièce la plus fraîche et la mieux aérée pour y placer la cage de votre animal. Préférez les sorties tôt le matin (avant 11h) et tard le soir (après 20h). Pendant la journée, il est conseillé de baisser les volets et garder les fenêtres fermées pour éviter de faire rentrer la chaleur à l’intérieur.

DES PETITS GESTES QUI SAUVENT

  • Recouvrir une partie de la cage avec une serviette humide en laissant libre l’autre moitié afin que l'air circule.
  • Utiliser un ventilateur pour rafraîchir une pièce en veillant à ne jamais le diriger directement sur l’animal.
  • Couper un peu les poils des chiens à poils longs.
  • Eviter les niches en bois ou en plastique, véritables fours en cas de fortes chaleurs.
Partir en vacances avec son animal

Chien, chat, lapin ou furet... Partir en vacances avec son animal de compagnie est plus facile qu’on ne croit. La Fondation 30 Millions d’Amis a pensé à tout et met à disposition de chacun de nombreux outils pour mieux préparer son départ.

Photo : © Nic Neish - Fotolia.com

AVANT DE PARTIR, CE QU'IL FAUT SAVOIR

Sur le plan pratique, préparez bien la valise de votre compagnon : brosse, traitement anti-parasitaire - les balades dans la nature estivales vont amener votre animal à rencontrerdifférents parasites, parmi lesquels l’aoûta - gamelle et croquettes... sans oublier quelques objets familiers. Pensez à amener son carnet de santé, bien utile en cas de pépin. Quelle que soit la race de votre animal, pensez à acquérir un sac ou une valise de transport adaptée à la taille de ce dernier.

Vous partez avec votre rongeur ? Hamster ou souris, il s'agit d'animaux fragiles, et les changements d’habitude représentent un grand bouleversement. La vigilance s’impose donc tout au long du voyage et ce quelque soit le mode de transport !

Si vous partez en France, vérifiez que l'hébergement que vous avez choisi est susceptible d'accueillir votre animal de compagnie... Même une location saisonnière peut s'avérer être un véritable casse-tête ! Si vous partez à l'étranger, renseignez-vous bien sur les conditions d'accueil mis en place par le pays où vous vous rendez, ainsi que sur les modalités de transport : avion, bateau, ou même train.

NOS OUTILS POUR DES VACANCES SEREINES

La Fondation met à votre disposition la toute dernière édition du Kit « Vacances pas Bêtes » : des conseils, des adresses, des astuces... tout ce dont vous avez besoin pour bien préparer la période estivale. Liste des lieux acceptant les animaux, formalités à accomplir et papiers importants à emporter, questions santé, conseils pour le voyage... Des chiens aux chats en passant par les NAC, une mine d’infos indispensables dans ce guide disponible gratuitement. Cette année, un Dico vous donnera tous les conseils de A à Z et les bonnes définitions de vacances réussies : 28 mots indispensables, des pictos pour repérer les bonnes informations, un quiz et même des jeux pour apprendre et s'amuser en même temps.

Grâce à la carte interactive des « Vacances pas Bêtes », accédez en quelques clics à plus de 20 000 lieux de villégiature qui vous accepteront en compagnie de votre animal ; tous les types d’hébergements y sont répertoriés, campings, hôtels, chambres d’hôtes... sans oublier les établissements labellisés Gîtes de France®. Une carte de plages acceptant les animaux est également disponible.

Autre « must have » de l’été, le sticker « Animal à bord », revisité pour l'occasion. C’est l’autocollant indispensable sur la route des vacances qui alertera les secours sur la présence d’animaux à bord du véhicule, en cas d’accident. Il permet également d'afficher fièrement son choix de partir en vacances avec son animal. Quatre cartes postales originales sont également offertes, ainsi que des stickers à coller pour les personnaliser. Mais la grande nouveauté 2014, c'est... un bandana aux couleurs de la Fondation 30 Millions d'Amis : le signe distinctif de tous les amoureux des animaux !

Préparer votre animal à votre absence

De nombreux maîtres préparent leur vacances, et parmi eux certains n’ont pas la possibilité de partir avec leur animal. Quelle que soit la solution de garde choisie, 30millionsdamis.fr donne quelques conseils pour gérer l’anxiété du chien et du chat en cas de séparation prolongée.

Photo : © javier brosch - Fotolia.com

Aboiements intempestifs, destructions, salissures… Les animaux ont plusieurs façons d’exprimer leurs angoisses. Car le stress de la séparation existe bel et bien chez nos « amis ». Ce trouble du comportement apparaît notamment chez le chien. Car lorsque le maître s’absente, l’animal ne sait pas comment réagir : doit-il protéger la maison ? Son maître va-t-il revenir ? L’a-t-il oublié en partant ? Quant au chat, malgré son attitude nonchalante, il peut lui aussi ressentir de l’anxiété, notamment s’il observe des changements notables dans l’appartement ou la maison. Déplacement d’objets (plantes vertes), valise incomplète qui traîne au beau milieu du salon… son territoire est modifié, et cela lui fait prendre conscience d’un changement à venir. Son mal-être se caractérise alors par des léchages compulsifs, de la malpropreté ou des miaulements. Ces derniers seront d’autant plus forts qu’il s’agit d’un animal très attaché à son maître.

QUELQUES CONSEILS

Pour ne pas entretenir cette anxiété, il faut faire « comme si de rien n’était » : les jours précédant le grand départ, lorsque vous vous absentez, ne courez pas, ne lui dites ni au revoir ni bonjour, faites comme si vous alliez dans une autre pièce. Vous communiquerez ainsi à votre animal que tout va bien, qu’il n’y a aucun danger ni pour la maison, ni pour lui. Pour les félins - si en votre absence vous avez opté pour la visite à domicile - veillez à ne déplacer aucun meuble, ni effectuer de grands bouleversements dans la configuration de la pièce. Certaines astuces peuvent rassurer votre chien ou votre chat : un vêtement ou un tissu imprégné de votre odeur par exemple.

Pour les matous, il est néanmoins préférable de choisir un système de garde à domicile. Les chats sont des animaux territoriaux et casaniers, et il est beaucoup moins stressant pour eux de se faire bichonner à domicile - par une personne qui pourra s’installer chez vous, ou venir à heures fixes - que de partir en terre inconnue, même pour une durée très courte.

LE FAMILIARISER AVEC SON ENVIRONNEMENT

Si vous avez choisi la pension ou tout autre mode de garde qui implique l’éloignement de l’animal de votre domicile, il faut penser à préparer ses affaires. Plus il sera entouré d’objets familiers (coussin, jouet, croquettes habituelles) moins brutal sera le changement. N’hésitez pas à effectuer une visite avec votre animal pour le familiariser avec le lieu et son cortège de nouvelles odeurs. Cette visite permettra en outre de vous rassurer vous aussi de son bien-être !

De nombreux vétérinaires proposent des solutions médicamenteuses lorsque l’anxiété est trop profonde. N’hésitez pas à lui demander conseil. Des diffuseurs de phéromones à destination des félins peuvent se révéler extrêmement efficaces en cas d’absence prolongée.



 

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 22:43

JUSTICE16.06.2014Mise à jour le 19.06.2014

Nouveaux cas de maltraitances dans l’Hérault

La Fondation 30 Millions d’Amis a été sollicitée dans trois nouveaux dossiers de maltraitances commises sur des chiens dans la région de Montpellier. Elle a déposé plainte pour abandon avec constitution de partie civile. Pris en charge à temps, l’ensemble des animaux ont recouvré leurs forces.

Le croisé malinois, sauvé de justesse. Photo : © Comité de Soutien à la Cause Animale

Ce sont des nouveaux cas de maltraitances particulièrement graves qui ont mobilisé cette semaine le service Enquête de la Fondation 30 Millions d’Amis. Leur point commun : des chiens abandonnés par leurs maîtres, sans eau ni nourriture. Tous ont, grâce à l’intervention in extremis des associations de protection animale, échappé à une mort certaine. Retour sur trois drames de l’abandon et de la négligence, que la Fondation espère porter devant la justice.

CHIENS SQUELETTIQUES

A Laurens, près de Béziers (34), ce sont un bouledogue français, un boxer et un yorkshire qui ont pu être confisqués - sur réquisition judiciaire et à titre conservatoire - à un couple qui ne les nourrissait plus. Contactée par la mairie, l’association CSCA* est intervenue aux côtés des gendarmes pour sauver les trois chiens squelettiques (23/5/14). Immédiatement conduits chez un vétérinaire, ils souffrent de malnutrition et de déshydratation. Le boxer, qui souffrait de vomissements et de diarrhées, a dû être hospitalisé trois jours et placé sous perfusion.

Agés de 2 à 3 ans, les chiens ont été recueillis par le refuge de Saint-Yzan-de-Soudiac (33), une structure soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis. Une enquête a été ouverte par le parquet de Béziers.

ENFERMÉS DANS LE NOIR COMPLET

A Hérépian, une petite commune héraultaise, ce sont trois chiens qui vivaient enfermés dans le noir complet à l’intérieur d’un appartement dans des conditions sanitaires déplorables. Deux d’entre eux ont pu s’échapper et ont été trouvés sur la voie publique, ce qui a amené la gendarmerie de Bédarieux à se rendre chez leur propriétaire (28/5/14). Le sol du logement était couvert d’excréments. Les animaux - deux croisés border collie et un croisé berger malinois - n’avaient ni eau ni nourriture à leur disposition. Le pronostic vital de l’un d’entre eux était engagé, selon les premières constatations vétérinaires, mais il est aujourd’hui hors de danger (notre photo).

Les chiens ont été confiés à la Fondation 30 Millions d’Amis à titre conservatoire. Les deux croisés border collie ont été acheminés à Saint-Yzan-de-Soudiac en Gironde et le croisé malinois est toujours placé en soins à Béziers (34).

SOUPÇONS DE MALTRAITANCES

Deux braques de Weimar ont été découverts dans un état cachectique à Montblanc, près Pézenas (20/5/14). Leur propriétaire, qui a été rapidement identifié grâce aux tatouages de ses animaux, serait un chasseur de l’Hérault. Selon les certificats vétérinaires établis au lendemain de la réquisition judiciaire, cela ferait au moins six mois que ses chiens auraient été laissés sans soin. Les documents font également état des brûlures sous les coussinets, de plaies infectées et d’escarres, faisant ainsi planer des soupçons de maltraitances.

L’un des chiens a été acheminé au refuge girondin de Saint-Yzan-de-Soudiac, tandis que l’autre, trop faible pour le moment, a été placé en famille d’accueil à Béziers.

Pour des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter les associations ci-dessous :

CSCA de Béziers (34) : 06 26 03 79 36
Refuge de Saint-Yzan-de-Soudiac (33) : 05 57 58 43 97

*Comité de Soutien à la Cause Animale

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    6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 01:09

     

    ALERTE.

    Le cirque FRATELLINI tourne en ce moment sur les communes autour de Clermont et Gignac.
    Ce cirque présente des animaux sauvages, qui sont détenus dans des conditions sanitaires déplorables, à l'étroit, sans eau, sans soins adéquats, et bien sur, non règlementaires.
    Nous avons alerté la gendarmerie et les élus.

    Ce genre de cirque ne doit plus continuer de fonctionnerparlez-en autour de vous pour dissuader d'y allerinformez sur les conditions de détention et de dressage; demandez à votre maire de prendre un arrêté d'interdiction des cirques avec animaux sauvages.

    Les derniers animaux sauvages méritent mieux que la misérable vie de bagnard que la plupart des cirques leur infligent jusqu'à leur mort.

    Merci d'agir pour eux en informant et en n'assistant pas aux spectacles de ce cirque!

    Si l'on est témoin d'anomalies :

    • quant à l'état sanitaire des animaux, à leur comportement, à l'espace dont ils disposent,
    • quant à la sécurité du public,
    • quant à la présence d'espèces rares et protégées,
    • quant à l'état et à l'hygiène des cages et des enclos,

    il faut informer soit la gendarmerie soit la police ainsi que le maire de la commune, le Préfet, les Services Vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations , la sous Direction de la Protection de la faune au ministère chargé de l'écologie, ou encore les gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Il convient aussi d’avertir la LFDA, en lui fournissant les détails de vos constatations.


    SACHEZ AUSSI qu'un maire peut faire interdire un cirque sur sa commune.
    L’article 211 du code rural donne au maire la sécurité des personnes que peut présenter sur le territoire de sa commune la présence d’animaux dangereux. Le maire peut ainsi refuser l’installation d’un cirque détenant des animaux d’espèces non domestiques considérées comme dangereuses et fonctionnant irrégulièrement. (ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement - 21 mars 2000)

    Vous trouverez beaucoup d'infos sur les sites STEPHANE LAMART et LFDA et PETA.

    Arrêtons ce cirque !
    Pendant que les enfants rêvent d’aller au cirque, les animaux rêvent certainement de s’en évader. Sous l’or de la fête, il n’y a qu’une bien triste réalité : des animaux prisonniers contraints d’exécuter de pénibles numéros contre nature.
    Si on savait comment les animaux sont traités, emprisonnés, dressés et mis « à la retraite », les cirques animaliers ne feraient certainement plus recette. 

    Condamnés à perpétuité
    Tous les animaux détenus dans les cirques ont des besoins spécifiques. Certains, comme les lions, ont besoin d'un climat chaud ; d'autres, comme les ours, d'un climat plus frais. Tous ont besoin d'espace, d'activités, de liens sociaux, d'eau et de nourriture en quantité suffisante. Dans les cirques, ils n'ont rien de tout ça. Ils sont enfermés dans des cages de transport ou des enclos étriqués d'où ils ne sortent que pour faire leur numéro. 

    Les lions souffrent du froid hivernal, tandis que les ours suffoquent dans la chaleur de l'été. La plupart des animaux bénéficient de peu de soins et d'attention ; la nourriture est souvent mal adaptée et en quantité limitée. Si le cirque s’installe dans un lieu ou l'approvisionnement en eau est difficile, les animaux ne sont plus lavés, leurs cages ne sont plus nettoyées et leur eau potable est rationnée. 

    Pendant la morte saison, les animaux restent dans des boxes de transport, des étables voire même dans des camions ou des remorques. Rares sont les cirques qui ont les moyens ou la volonté d’investir dans des abris adaptés qui ne serviront que quelques mois par an. 

    Cet enfermement a des conséquences physiques et psychologiques dévastatrices. Une étude américaine révèle que les éléphants captifs passent environ un quart de leurs journées à secouer la tête ou à se balancer compulsivement, tandis que les ours arpentent leur cage de long en large. 


    Faute de suivi vétérinaire spécialisé, beaucoup d’animaux ne survivent pas. La plupart des cirques, grands ou petits, sont impunément en infraction avec la loi et ne possèdent même pas les certificats de capacité attestant de la compétence du personnel. 

    Un gentil dompteur, ça n'existe pas
    Aucune loi n'encadre les méthodes de dressage en France, et la punition physique demeure la technique la plus utilisée. Les animaux d’espèces rétives au dressage subissent un stress important. Certains doivent alors être drogués pour se montrer plus « coopératifs » ou mutilés pour ne pas représenter un danger pour le dompteur. 

    « 25 années à observer ce qui se passe à l’intérieur des cirques m’ont appris qu’un gentil dompteur, ça n’existe pas », confirme Pat Derby, un ancien dresseur. 

    Et tout cela dans quel but ? Ces numéros artificiels n’enseignent absolument rien au public sur le comportent des animaux dans leur milieu naturel. De plus, les animaux sont le plus souvent décrits comme des bêtes féroces ou stupides, à la différence du dompteur, qui lui est « héroïque » ou « magistral ». 

    Rébellion
    Pour peu qu’on leur en laisse l’occasion, ces animaux intelligents manifestent clairement leurs sentiments. Des éléphants, par exemple, ont à de nombreuses reprises piétiné leur dresseur et tenté de s'enfuir en dévastant tout sur leur passage. 

    Des vies de solitude
    Lorsqu'ils ne sont plus utiles dans un cirque, les animaux passent le reste de leur vie enfermés. Ils peuvent aussi être vendus à d'autres cirques ou zoos, à des réserves de chasse, où ils seront tués « pour le sport » ou pour leur viande « exotique », voire à des laboratoires de recherche. Ils finissent souvent leur vie aussi misérablement qu'ils l'ont vécue, dans la réclusion, la souffrance et le désespoir. 

    Un commerce dépassé
    Plus le public prend conscience de la cruauté des cirques animaliers, moins ceux-ci trouvent d’endroits où monter leur chapiteau. L'utilisation d'animaux pour les spectacles a été déjà restreinte ou interdite dans plusieurs pays, notamment en Suède, en Inde, en Finlande, en Suisse et au Danemark. En Angleterre, les cirques qui utilisent des animaux ne peuvent pas occuper les espaces publics, et aux États-Unis, plusieurs localités ont déjà interdit les numéros d'animaux exotiques. 

    Ce que vous pouvez faire
    • N'assistez jamais à des spectacles de cirques qui utilisent des animaux. Encouragez plutôt les cirques sans animaux comme le Cirque du Soleil.
    • Informez-vous sur la législation française en matière de protection animale et signalez toutes violations aux autorités (http://www.cirques.org/)
    • Signez et faites signer la pétition pour une interdiction européenne de la présence des animaux dans les cirques :http://www.cirques.org/ressources/petition_europeenne.pdf
    • Transmettez toutes les informations et photos que vous pouvez avoir/récolter sur les cirques à Code Ani

    Tigre, lion, panthère (léopard), puma: réglementation des installations.

    Les installations de l'établissement, utilisées pendant la période itinérante, doivent comprendre des installations intérieures ainsi que des installations extérieures.

    Les installations intérieures doivent ménager un espace disponible pour les animaux d'au minimum 7 mètres carrés par animal. La surface des installations intérieures ne peut être inférieure à 12 mètres carrés dès le premier animal hébergé. La hauteur des installations intérieures doit au minimum être de 1,8 mètre sauf sous le col de cygne d'une semi-remorque.

    Les établissements doivent comprendre une cage de détente d'une surface minimale de 60 mètres carrés. Les animaux doivent séjourner dans les installations extérieures pendant au moins quatre heures par jour.
    L'installation doit être pourvue d'équipements permettant aux animaux de faire leurs griffes.

    Il doit être possible d'isoler les animaux.
    Les parois des véhicules hébergeant les animaux doivent être bien isolées de la chaleur et du froid.
    Des dispositifs adaptés doivent être mis à disposition des animaux pour leur permettre de s'installer en hauteur.
    Les installations doivent être pourvues d'équipements permettant aux animaux de faire leurs griffes et de s'occuper.
    Les tigres doivent avoir la possibilité de se baigner, sauf en période de grand froid.

    Les textes spécifiques applicables sont essentiellement l’article L. 214-1 du code rural, les deux arrêtés du 21 août 1978, et les articles R.* 214-84 à R.* 214-86 du code rural relatif aux spectacles publics et aux jeux. Ces textes concernent la sécurité du public, les dispositions sanitaires, le bien-être des animaux, les conditions de détention, ainsi que l’interdiction notamment de dégriffer les animaux et de les droguer pour un spectacle.

    Le propriétaire du cirque doit posséder une autorisation d'ouverture (art. L. 413-3 du code de l'environnement); de plus, une ou plusieurs personnes de l'établissement doivent être titulaires du certificat de capacité pour l'entretien des animaux (art. L. 413-2 du code de l'environnement). Les responsables des établissements détenant des animaux d'espèces non domestiques doivent aussi se conformer aux articles R.* 211-1 à R.* 211-11 et  R.* 212-1 à R.* 213-22  du code de l'environnement qui fixent les règles générales de fonctionnement et de contrôle des établissements présentant des animaux au public. Pour les tébliisements itinérants, l'arrête du 18 mars 2011 y fixe quant à lui les conditions de détention et d'utilisation des animaux vivants d'espèces non domestiques.


    CONDITIONS de Captivité et transport

    Les animaux détenus par les cirques, pour la présentation sur la piste ou l’exposition en ménagerie, sont très divers: lions, tigres, éléphants, ours, singes, otaries, chevaux, lamas, dromadaires, perroquets etc. Certaines espèces sauvages, comme les éléphants, sont encore capturées dans la nature. La détention des animaux, pour inconfortable et exiguë qu’elle soit dans les établissements fixes, est déplorable dans les établissements itinérants.

    Entre deux déplacements, les fauves restent 90% du temps dans les camions-cages, les éléphants sont enchaînés, les ruminants et les chevaux sont attachés à l’extérieur souvent sans abri pour les protéger de la pluie ou du soleil. Les animaux, du fait de leur condition de détention en espace restreint,  présentent, pour la plupart, des comportements stéréotypés anormaux ou de graves états dépressifs, en particulier pour des espèces vivant en société, comme les singes.

    Les cages de verre pour les reptiles, l’eau chlorée pour les mammifères marins, les doubles-fonds réfrigérés pour les serpents, l’obscurité totale ou l’éclairement intense, le musellement sont d’autres formes de mauvais traitements. Les animaux de cirque et de ménagerie sont transportés dans des cages minuscules, ou bien ils sont enchaînés ou entravés dans des conditions qui ne leur permettent aucun mouvement. 
    Le transport est une des causes les plus élevées de mortalité.


     

     

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